Valgaard
La province de Valgaard est un endroit de légendes, là où les héros de guerre d'autrefois sont dit avoir établis domicile. Le territoire nordique est peuplé par les Valgaardiens, qui respectent les coutumes héroïques des esprits de légendes afin de peut-être un jour contribuer à écrire des mythes de leur propre cru.
Evelheim
Les vents de Valgaard sont l’inspiration de biens des balades par leur nature tumultueuse, tout comme le climat rude et impardonnable des Steppes et des Collines boréales. La cité d’Evelheim est donc immense afin d’offrir au plus grand nombre de gens possible un abri durant l’hiver.
La vaste cité comprend plusieurs quartiers et districts qui mènent tous au Palais royal, duquel les rois Einar et Olven gouvernent la province. Evelheim possède une histoire autant tragique que glorieuse. Plusieurs bâtiments et monuments témoignent de leurs prouesses, comme par exemple le Reliquaire, située en banlieue de la cité, qui consiste des plus importantes archives de toutes les terres connues. Ces archives sont utilisées afin d’entreposer plusieurs objets historiques ou enchantés, comme des collections d’écrits datant presque de l’avènement de l’homme, des artéfacts envoûtés d’une magie ancienne et mystérieuse, et bien d’autres.
La Vieille-Ville est cependant à des lieues du paysage hivernal enchantant du reste de la cité, alors qu’elle marque l’endroit d’un assaut final qui fut conduit contre la capitale durant la Guerre de Sept Ans. Plusieurs habitations s’en sont tirées relativement indemnes, et d’autres n’ont nécessité que de maigres réparations afin de pouvoir retrouver leur titre de demeure. Toutefois, les quartiers se sont graduellement remplis des plus et moins pauvres de la capitale, qui se sont approprié les maisons maintenant vacantes des précédents habitants.
Navram
Navram est l’endroit de prédilection pour toutes bandes de criminels ou gitans qui désirent s’y réunir pour à la fois y marchander et y régler leurs comptes. Située dans la vallée éponyme, la cité repose sur des principes de neutralité, et ce depuis la guerre qui mena à sa fondation. C’est ici que fût signé le Traité de Navram, qui mit fin aux hostilités de la Guerre de Sept Ans. Son histoire tumultueuse se traduit dans l’humeur et les habitudes de ses habitants. Ici et là, des alliances de fortune se créent entre deux voyageurs amicaux et des rivalités prennent une tournure fatale. C’est un lieu où les criminels ne sont pratiquement jamais retrouvés, et peuvent donc vivre en paix, cependant, parmi leurs pairs.
Vestiges d’une forteresse de guerre d’une autre époque, Navram est bâtie sur une route majeure qui la parcourt de tout son long, appelée la Traverse. La cité est profondément endettée au royaume d’Aslande, ce qui rend les biens et services hautement surtaxés. Le commerce est donc instable et exigeant partout au travers de la cité malgré son abondance, à l’exception des quelques auberges qui gagnent leur pain à héberger les voyageurs passant par Navram dans leur traversée des royaumes.
Les steppes
Les Steppes désignent les territoires sur la rive Ouest du fleuve du Kerlaugar. Les hivers y sont froids et difficiles, surtout pour ses habitants, et les villages s’y font rare. Cependant, les étés sont cléments et tempérés, malgré les fraîcheurs de ses nuits, ce qui confère à la région un paysage de pins verts, d’herbe fraîche et de distants monts enneigés à couper le souffle.
Kjalde
À l’exception de la capitale, la ville de Kjalde consiste du seul peuplement assez grand pour atteindre le titre de ville, et de très peu. Localisé sur l’île au centre de la séparation du fleuve du Kerlaugar, Kjalde possède plus de commodités que d’habitations à proprement parler. L’entièreté de la municipalité repose sur l’idée d’offrir un répit aux voyageurs lors de leur traversée de la province, qu’il en soit par les terres ou par les eaux.
Le port de Kjalde est directement relié à plusieurs auberges et tavernes entourées de conifères et de feuillus sur les caps rocheux de chemins de terres battues. Les commerces, cabanes et maisons en bois clair sont décorés d’écus et boucliers aux couleurs de Valgaard ainsi que de talismans shamaniques afin de porter chance aux habitants comme à ses visiteurs. Contrairement à plusieurs des autres peuplements, toutefois, Kjalde ne possède pas de palissade, misant plutôt sur les eaux brumeuses du Kerlaugar afin de repousser leurs potentiels ennemis. Les quelques soixantaines d’habitants sont fier de leur patrimoine et ne se cachent pas de leur spiritualité; la plupart des cours et des chemins sont agrémentées de statues ou autels, vénérant l’un ou plusieurs des multiples dieux des religions valgaardiennes.
Bjornheim
Considéré comme étant le village le plus reculé de la province, et ce même malgré sa proximité à la capitale, le village de Bjornheim est un village qui connait l’importance de la tradition. Peuplé d’hommes et femmes forts autant d’esprit que de corps, les villageois vivent majoritairement de chasse et de pêche. De nombreuses chutes d’eaux qui courent le long des Monts Blancs traversent les chemins du village et s’écoulent vers le Sud jusqu’aux convergences du fleuve près d’Evelheim. Peu de marchands ne demeurent à l’endroit cependant, probablement causé par l’absence de voyageurs qui s’y rendent.
Dû à son emplacement près de nombreux boisés de sapins, Bjornheim mène à une poignée de lieux sacrés et de cercles élémentaires, dissimulés sous le couvert de l’hiver et de la neige, toujours vénérés par les habitants. Ceux-ci sont élevés par la foi et n’ont certainement pas oublier comment vénérer les déités ancestrales.
Kraghavn
Le village de Kraghavn porte bien son nom; amoncellement d’habitations dépareillées plutôt qu’un véritable village, Kraghavn est pratiquement sans lois. Les premières demeures établies en ce lieu furent bâtie par des bandits et des brigands à la recherche d’un couvert dans les bois, et le village porte encore aujourd’hui le fardeau de ces origines. Ses bâtiments sont dépourvus d’apparats, ses habitants sont repliés sur eux-mêmes, chassent et restent très isolés les uns des autres.
La terre de Kraghavn n’est pas totalement gelée, et certaines céréales arrivent encore à pousser, ce qui permet aux habitants de subvenir par l’élevage et l’agriculture. Malgré sa proximité aux Portes de Teredhor, le village ne reçoit pratiquement aucun visiteur. Certains attribuent ce fait à la réputation de fourbes et d’assassins des villageois, d’autres au simple fait que ceux-ci ne sont pas des plus accueillants pour commencer.
Les Collines boréales
Les Collines boréales remplissent les régions enneigées de la rive Est du Kerlaugar. Les Collines sont pratiquement plongées dans un hiver éternel, alors que les étés y sont à peine assez chaud pour faire fondre l’épaisse couche de glace qui les recouvrent. Le sol perpétuellement gelé des Collines boréales ne permet à aucune végétation de prendre vie, ormi peut-être quelques poignées de conifères et d’arbustes éparpillés.
Fjollen
Par-delà l’horizon de la Couronne du Nord se tapis un maigre village de pêcheurs et de chasseurs connu sous le nom de Fjollen. Situé directement sur les embouchures du Kerlaugar dans la mer Oubliée, Fjollen se trouve à l’emplacement idéal pour faire le commerce des poissons comme le hareng, le saumon et l’aiglefin, qu’ils rapportent à Kjalde et Evelheim en barques sur le fleuve. Les murs de pierres retenues par le pin et l'épinette reposent partiellement sur des quais, qui eux paraissent suspendus sur le fleuve.
Les habitants de Fjollen sont d’honorables travailleurs qui sont fiers de leur franchise et de la valeur de leur parole. Ils sont respectueux de par leur accoutumance avec la mort et le deuil. Plusieurs sanctuaires et chapelles nécromantiques sont érigées à l’endroit. Les pratiques funèbres de Fjollen contribuent à une réputation positive mais tout de même méfiante de l’entièreté de la municipalité valgaardienne.
Teredhor
Par-delà les Steppes enneigées de la province de Valgaard se trouvent la fameuse cité-fortifiée de Teredhor, fierté des nains de tous les peuples. Située dans les profondeurs des Monts Blancs, la cité est divisée en plateaux, bâties à même les parois de la caverne. Les Remparts encerclant le versant Sud-Est de la cité sont d’une épaisseur de presque un kilomètre, truffés de barrières davantage protégée les unes que les autres. Une fois passé les Remparts, l’un peut accéder au Faubourg de Gloire, là où auberges et marchands sont agglomérés afin de faire le commerce dans la cité. Peu de visiteurs se risquent à atteindre Teredhor, non pas par son manque d’hospitalité, mais par la pénibilité de la route qui s’y rend.
Protégée par la paroi rocheuse des montagnes sur trois côtés, les hauts Remparts de la cité blindent sa façade visible. Les long couloirs des Portes de Teredhor consistent du seul passage existant permettant de se rendre à la cité, ce qui rend l’endroit des plus impeccables en terme d’emplacement.
La garde de Teredhor est probablement la plus riche en officiers, constituant de pratiquement la moitié des citoyens. C’est un honneur que de servir Teredhor et son peuple, et les Teredhain ne se conservent pas de le dire; ils sont élevés à prévaloir la bravoure et la dévotion au combat, faisant d’eux les guerriers les plus connus ― et redoutés ― des royaumes du nord.