Les Nains

Les nains sont le plus vieux des peuples des Terres Connues. Les nains peuvent vivre jusqu’à l’âge vénérable de 300 ans. Les nains, comme les elfes, ont tendance à demeurer dans leurs terres natales mais la nature plus ouverte et amiable des nains fait qu’ils sont également plus propices à voyager et d’aller s’installer ailleurs. Les nains se démarquent par leur port universel de la barbe. Certains nains la préfèrent bien taillées, d’autres la laissent pousser librement, mais tous les nains la portent sans exception, incluant les femmes. 

Costume obligatoire: Barbe, pilosité* (même chez les femmes, quoiqu'en quantité inférieure chez elles).
*Du maquillage suffit.

 
 

Dhalmarains

Habileté innée: Peuvent parler, écrire, comprendre et lire une langue Commune supplémentaire de leur choix.

Au début des nouveaux âges, les Dhalmarains s’agissaient du seul et unique peuple de nains des terres connues. Un peuple fort, fier et glorieux, les Dhalmarains se séparèrent lors des évènements de la guerre de Quinze Ans, ce qui donna naissance aux autres peuples nains. De ce fait, les Dhalmarains sont les plus communs des nains, ainsi que les plus nombreux.

Les Dhalmarains sont un peuple dont l’avarice est mentionnée dans une panoplie d’écrits et de livres au travers des royaumes. Maîtres de banques et de commerces, les Dhalmarains savent comment produire un objet de qualité et le vendre à bon prix. Ils savent également comment manipuler l’or et la monnaie afin d’en tirer profit. Ce sont des marchands rusés, des artisans au travail impeccable et des négociateurs redoutables, qui possèdent l’œil pour le détail et le raffinement. Ils sont perfectionnistes et cette qualité se transmet dans leur production soignée et sophistiquée. Malgré leur affection pour la richesse, les Dhalmarains vivent humblement, et préfèrent posséder l’or que de le dépenser.

Une grande majorité d’entre eux ont élu domicile sur les terres qui environnent Dhalmarain et vivent d’agricultures et d’élevage, produisant légumes, fruits et viandes qu’ils vont ensuite vendre aux marchés de la cité. L'emplacement de la cité, en rebord de la pointe de la Couronne du Nord et des boisés qui parsèment les flancs de la montagne, forcent beaucoup de Dhalmarains à devenir bûcherons et hacher les arbres présents sur leurs terres afin de les transformer en bois d’œuvre et de chauffage. Leur obsession pour la finesse les poussent également à concevoir une vaste variété de produits dérivés comme des résines, des bijoux, des parfums et des huiles. Comme leur marchandise est toujours irréprochable et que les Dhalmarains sont des amants de l’or et de la fortune, ils sont de grands adeptes du tourisme, et adorent la compagnie de membres d’autres peuples et cultures. Ils sont hôtes à de nombreuses festivités tout au long de l’année afin d’attirer les voyageurs qui cherchent à dépenser leur or.

Le prix d'une promesse

Avec le temps, les alliances ainsi que leur tourisme abondant ont contraint les Dhalmarains à adopter des traditions et coutumes appartenant aux Aslandais. Ils parlent couramment l'Aslandais et affichent leurs commerces dans cette langue afin que les gens de toutes les cultures puissent les comprendre. Malgré ces assimilations, les nains de Dhalmar accordent beaucoup d'importance au fait de conserver leurs valeurs et codes de conduites d'antan.

Comme tout nain qui se respecte, les Dhalmarains sont droits, justes et ordonnés. Ils possèdent un grand respect pour l'autorité et les lois mises en place par la société, ce qui contribue au très faible taux de criminalité. Un cercle de shamans qui propagent les valeurs ancestrales de la nature demeurent même dans la cité ainsi que dans ses pourtours comme l’une des fois les plus importantes de ce peuple. Certains toutefois méprisent les Dhalmarains, croyant que ceux-ci auraient vendu leur culture contre de l’or. Ceux-ci ne trouvent rien pour réfuter ces allégations, et donc s’assurent de ne pas les évoquer, préférant conserver profil-bas sur la matière. Ils vont même jusqu’à réprimander non pas l’insulte elle-même mais bien le simple fait d’en faire mention, conviant l’un à simplement prendre plaisir dans leurs attractions sans se soucier de si négligeables détails.

Les Dhalmarains sont motivés par l’or en toutes situations; leur loyauté est une enchère qu’emporte toujours le plus offrant. Ils sont achetables et corrompus jusqu’au plus profond de leur âme, associant à tort la gloire à la fortune. Ils sont incapable d’avouer leurs fautes, même s’ils savent pertinemment qu’ils se trompent. La majorité d’entre eux conserveront le silence et toléreront les réprimandes qui leur sont faites, les yeux au sol, attendant patiemment une faille dans les défenses de leur interlocuteur afin de s’éclipser pour s’abandonner à leurs vices à nouveau. Un Dhalmarain n'est supposément jamais à blâmer, mais cet honneur n'est qu'une façace fondé sur le mensonge.

Noblesse et royauté

Leur hiérarchie est simple: les barons possèdent de modestes amoncellements de terre en bordure de Dhalmarain, et les comtes possèdent le rang à titre honorifique. Le roi Tholgrim et la reine Myrlen conservent le pouvoir décisionnel ultime en ce qui concerne les lois de la cité, ceux-ci célébrant bientôt leur trentième anniversaire de règne. Le roi souffre des mêmes afflictions qui tourmentent les siens depuis plusieurs générations, chose qui ne passe pas inaperçue parmi le peuple. Tholgrim est avare, presque inconscient, mais la reine tâche d’apporter de la sagesse dans ses décisions et ses actions, ce qui équilibre le règne et l'empêche de perdre le contrôle.

Tous ceux qui découlent d’une lignée noble ou qui a en sa possession une certaine somme d’or sont pourvu de quelques squelettes dans leur placard, après tout.

Conventions de noms

De par leur nature multiculturelle et leur qualité d’influence, les Dhalmarains ont adoptés bon nombre de dénominations en langue aslandaise. Leurs prénoms conservent la sonorité naine, mais leurs noms de famille sont régulièrement en Aslandais. Les longues lignées qui possèdent un nom de famille nain ont le choix de le conserver ou d’opter pour le traduire en Aslandais, ce que la plupart choisissent de faire.

Prénoms masculins
Fionnlar, Eoghan, Edryd, Rhodrik, Einian, Ysberin, Sawel

Prénoms féminins
Reidris, Navear, Rhiain, Rhonwen, Aeres, Arwydd, Eirwen, Iona

Noms de famille
Ivre-Bec, Franc-coeur, Pur-bronze, Bras-de-fer, Lourde-Hache, Fend-Casque, Brasse-Tout


Teredhain

Habileté innée: Peuvent parler, écrire, comprendre et lire la langue Nanique.

Les Teredhain des Monts Blancs sont un peuple fort, qui incarnent à merveille le potentiel de la force physique d’un nain. Ils sont fiers, dignes, et accordent une immense importance à leurs exploits de guerre. Les Teredhain sont un exemple de résilience autant mentale que physique, de courage et d’endurance. Plus d’un proverbe dénote de leur caractère torrentueux, qui a pour réputation d’avoir fait fuir dans l’humiliation de multiples victimes de leur courroux. Ils sont colériques et abrasifs, ne ratant pas une occasion de prendre un commentaire de travers et de répondre par la bouche de leurs canons, ce qui a créé plus d’une tension politique au sein du royaume au travers de l’histoire.

Le peuple de Teredhor tient son origine de la première guerre, qui date de plusieurs siècles, alors que les nains d'Aslande se séparèrent. Ces nains envoyèrent un bataillon par-delà les vastes terres du Nord, afin de construire une forteresse imprenable qui leur servirait de bastion contre les légions ennemies. Les Teredhain ont donc bâtit la cité fortifiée, ainsi que leur société, à même les murs de la caverne. Les Teredhain sont méfiants des étrangers et des voyageurs, préférant prévenir que guérir et cibler une menace à sa souche. Le passage des Portes de Teredhor est un exemple de ces sentiments, où les nains des Monts Blancs peuvent contrôler comme ils le veulent les entrées et sorties de leur cité.

Lorsque l’un tombe dans leur bonne grâce, cependant, les Teredhain s’avèrent des alliés particulièrement loyaux, la traîtrise dévalorisée par leurs principes. Qui est lié par une promesse est tenu de l'honorer, selons les enseignements teredhain. Ils n’ont qu’une parole et s’obligent toujours à la tenir, sans quoi un Teredhain ternit son honneur propre et l’honneur de son compatriote. Ceci ne fait pas d’eux des amis faciles, par contre, alors qu’un Teredhain ne donne pas sa parole à n’importe qui n’importe quand. Cependant, lorsqu’un individu gagne leur confiance, les nains des Monts Blancs sont prêt à tout pour aider, agissant avec une impulsivité rivalisant celles des humains Aslandais. Par chance, les Teredhain sont gouvernés par un roi juste et pondéré, qui accorde une grande importance à la stratégie et à la sagesse de la réflexion.

La vertue de la guerre

En plus de l’honneur d’eux-mêmes et d’autrui, les dignes Teredhain valorisent l’ordre et la structure, autant dans la hiérarchie sociale de la cité que dans la vie de tous les jours. Les rues de Teredhor en sont preuves, de par leur propreté presque immaculée à toute heure du jour ou de la nuit. Les actes de vandalisme ne sont pas tolérés, et le vol est sévèrement puni. Les Teredhain sont nobles au sens figuré du terme, sachant respecter leurs adversaires et vénèrent les âmes de véritables combattants.

Le corps physique est la seule chose sur laquelle un Teredin peut réellement dépendre, contrairement aux arcanistes, clercs et divers lanceurs de sorts dont les talents dépendent d’éléments inconnus et imprévisibles. Les nains des montagnes se contentent donc de s’entraîner afin d’améliorer leurs capacités corporelles, que ce soit au travers de la force ou la dextérité, choses qui ne trahiront jamais un individu au combat. La magie est étrange et difficile à manipuler, alors qu'une arme solide et un bouclier ne s’avéreront jamais inefficaces. Les plus braves peuvent même s’affronter dans la Fosse aux Bêtes, une arène célèbre dans laquelle les plus braves peuvent affronter une multitude de créatures que les Chasseurs de Monstres de Teredhor ont capturés au préalable. Triompher de la Fosse octroie un renom incroyable au travers des gens du peuples, qui croient que les démonstrations de force brute sont la meilleure façon qu’un individu a pour se prouver.

Noblesse et royauté

Les Teredhain ne possèdent qu’un semblant de noblesse, leur hiérarchie dépendant davantage des rangs dans l’armée de Teredhor. Les généraux et chefs de camp sont dotés du même respect qu’un paysan Aslandais accorderait à un comte ou baron de son peuple. Les armées et ses nombreux rangs sont tous dirigés par des Seigneurs de Guerre, qui eux font partie de la Table de Guerre, qui préside sur la cité et assiste le roi.

Le roi de Teredhor, sa Majesté Draggar Oldebrek, détient l’ultime pouvoir législatif de la Table de Guerre, surpassant le mot de tous Seigneurs de Guerre combinés. Les descendants de la lignée Oldebrek sont les dirigeants depuis une paire de leurs générations maintenant, mais Draggar ne prit le pouvoir qu’après la mort de son frère aîné, Ludnar Oldebrek, ce qui fait de lui non pas le deuxième mais bien le troisième roi de son sang. Les Teredhain se servent du sang comme d’ultime façon afin d’élire un souverain, car le sang nain est dit être le secret de la puissance de leur peuple. Draggar est un roi intelligent et avisé, au contraire de son aîné Ludnar, qui chérissait des idées de conquêtes, provoquant d’importants conflits avec le reste de la province de Valgaard.

Conventions de noms

Le nom d’un Teredhain est composé d’un prénom de sonorité Nanique, communément dérivatif d’anciens termes utilisés dans la langue, ainsi que du nom de la lignée du père. En l’absence de père, un Teredhain se voit attribuer le nom de famille de sa mère ou de son gardien.

Prénoms masculins
Adhruil, Voldrek, Raghain, Berath, Draggar, Vilem, Basdher, Ekeya

Prénoms féminins
Brighda, Thandralin, Daereth, Ostolyn, Dana, Firameth, soraiem, evik

Noms de famille
Daghar, Dunaid, Ambarsen, Noradrum, Morkavim, Oldebrek, Somerben


Duidhain

Habileté innée: Peuvent parler, écrire, comprendre et lire la langue Nanique.

Les Duidhain suivent les voies des druides d’autrefois, qui voyaient en la nature le réel fondement de l’univers, et canalisant leur magie au travers de leur respect et dévouement envers celle-ci. Cette profonde admiration confère aux Duidhain un rapport personnel et spécial avec la terre qui les entoure ainsi que le roc qui les supporte.

Il y a de cela fort longtemps, selon les légendes, une tribu fermée de nains hermites reçurent l’appel d’une nature lointaine nécessitant le besoin de communion, et les Duidhain décidèrent donc de voguer par-delà la mer Mirale à la découverte de ces terres en détresse. Ce sont eux qui marchèrent les premiers sur les sables du Sud, baptisant ses étendues « Mara Thearach », ou « Mer de sable », du haut de la falaise qui surplombe le désert. Et enfin, à l’épilogue de leur voyage, les nains mirent finalement le pied dans la Forêt des Arbres de Pierres, ou « Caragh Duidhe »: une forêt dont les arbres gigantesques saillissent au travers des dunes, pétrifiés dans un roc immortel. Les Duidhain partagent une connection avec la forêt, intime et unique, ce qui leur consacre leurs dons exceptionnels de géomancie. Toutefois, les Géomanciens ne sont que l’une des multiples façons dont les dons des Druides du Désert se manifestent. Le sable, les tempêtes, les chaleurs, les oasis et les mirages sont toutes des choses que les Druides du Désert sont aptes à manier.

Le cœur de la forêt

Le peuple des Duidhain ne comporte que de maigres centaines d’individus, vivant comme leurs ancêtres de chasse, de pêche et de cueillette au sein de leurs habitations creusées dans les troncs gigantesques de la forêt pétrifiée. Comme la Forêt des Arbres de Pierre est située en retrait par rapport au continent du Sud, les nains du Désert sont hermites par nature, ne s’aventurant hors de la forêt que pour des raisons vitales. Cette position leur permet de percevoir les choses avec un recul nouveau et une sagesse particulière, remettant en question l’importance des guerres, de la noblesse, de l’économie et des classes sociales. Ils sont primitifs et pensent primitivement, ne ressentant pas l'avarice de la gloire, de la fortune ou du luxe. Leur mode de vie rudimentaire et traditionnel leur permet de conserver le lien important que chacun partage avec la nature dans laquelle ils coexistent. Les Duidhain méditent sur les souvenirs de jadis et les émotions qui traversent les carcasses des arbres environnants, et sont donc dévoués à celle-ci au travers de tout ce qu’ils font, car selon eux, on ne commande à la nature qu'en lui obéissant.

De ce fait, les Duidhain sont un peuple à l’écoute d’eux-mêmes et de ceux qui les entourent; ils sont compatissants, compréhensifs et empathiques. L’un pourrait bien même les qualifier de pacifistes, nettement plus que les autres peuples nains, comme ils préfèrent tendre l’autre joue plutôt que d’infliger une blessure à un être innocent et incompris. Un Duidhain agit toujours de manière réfléchie et mesurée, ne se laisse jamais emporter par la colère et maintient en tout temps une vision d’ensemble. Leur peuple agit dans l’esprit de communauté et d’entraide, venant rapidement en aide aux plus démunis de leur société, et emploient également le troc entre autres membres du peuple afin d’obtenir les objets dont ils ont besoin au quotidien. Les villages dans les arbres se serrent les coudes et savent dépendre l’un de l’autre en cas de besoin, ce qui fait d’eux une force redoutable lorsque l’un des leurs et mis en danger.

Noblesse et royauté

Ils ne possèdent pas de hiérarchie à proprement parler, mais ont définitivement des dirigeants parmi les Druides. Les Hiérophantes sont leurs aînés et bergers, ayant maîtrisés les dons des éléments que leurs aïeux et leurs aïeux avant eux ont maîtrisé également. Les Hiérophantes sont relativement nombreux par rapport aux dirigeants des autres peuples, ce qui leur permet de garder un esprit logique lors de temps difficiles.

Les membres du peuple ne possédant pas ces dons mythiques ne sont pour autant pas condamnés: ayant traversés bon nombre de périls afin de survivre dans le milieu aride qu’est la Forêt des Arbres de Pierre, les nains du Désert ont développés une force prestigieuse. Les grands guerriers et barbares de leur peuple qui démontrent une affinité spéciale pour l’énergie des éléments se voient proclamer « Caragh Edhar », ou « Chevalier de Pierre » en Nanique. Ces combattants percutent leurs ennemis avec la force du roc lui-même, agissant comme la force militaire des Duidhain. Maintenant leur culte à la terre et la pierre, ils font office de chevaliers saints dans leur société, et sont hautement respectés par les autres membres du peuple.

Conventions de noms

Le nom d’un Duidhain est composée de trois parties. La première s’agit d’un mot donné par la nature elle-même lors d’un rituel qui inclut tous les membres du peuple. Le nom est conjuré par les Hiérophantes qui entrent en communion avec le sol, les arbres et le ciel. Le nom s’agit d’une impression que la nature se fait de l’enfant, qui est honoré peu importe l’origine ou l’union des parents. La deuxième est un nom choisi par l’individu lui-même lorsqu’il atteint son âge de conscience à quinze ans, et la troisième lui est attribuée à sa maturité, dans une autre cérémonie conduite par les Druides.

Prénoms masculins
Amhlaidh, Arthfael, Fergus, Brion, Maitiu, Riordan, Aodhagan

Prénoms féminins
Orna, Gwynedd, Scathach, Bridin, Finnech, Eistir, Créd, Meibhin

Noms de famille
Hammon Aillin, Taog Ailis, Gwyn Luath, Dearg Iolaire, Òran Briogais, Cu Ceum


Demi-nains

Habileté innée: Peuvent parler, écrire, comprendre et lire une langue Commune supplémentaire de leur choix.

À la croisée des hommes et des nains se trouvent les demi-nains, qui possèdent une dextérité qui ne peut découler que de leur descendance humaine. Une bonne tête plus grands que leurs frères, les demi-nains sont plutôt nombreux, comparativement à leur contrepartie elfe, et ces hybrides ne s’encombrent pas du fardeau social qui est attribué aux demi-elfes non plus. Bien au contraire, la population ne trouve rien à redire à l’union d’un nain et d’un humain, comme les deux races sont connues pour avoir maintenu une relation proche à tout moment au courant de l’histoire. Peu éprouvent honte ou regret lors de la naissance d’un demi-nain, ce qui contribue à leur nombre beaucoup plus élevé que les demi-elfes.

Enfants de sang mêlé

Les Dhalmarains traitent les métis de leur peuple comme des membres à part entière. Il s’en va de soit, alors que ceux-ci sont connus pour avoir une relation pratiquement codépendante avec les humains d’Aslande. L’histoire raconte même jadis d’un roi dhalmarain ayant décidé d’épouser une humaine, faisant d’elle la reine des nains de Dhalmarain, mère d’une toute première génération de princes et princesses demi-nains.

Les Teredhain sont l’exception à cette règle d’ouverture et d’acceptation; les nains des Monts Blancs préfèrent ne pas se mêler aux autres peuples afin de préserver les habiletés naines qui leur sont transmises par leurs ancêtres. Le sang est sacré chez les nains, et les traditionnels Teredhain conservent cette valeur encore de nos jours. Les hybrides ne sont pas rejetés, cependant, mais ils sont les bénéficiaires d’un traitement différent, hautain et supérieur, de la part de leurs frères au sang pur.

Les Duidhain ne sont pas tout à fait aussi accueillants, mais sans pour autant être cruel ou injustice envers eux. Les nains du Désert accordent une importance particulière au pouvoir transmis par le sang ainsi que la signification d’une descendance ancestrale, et comme le sang humain est vu comme étant un sang étranger au leur, ils leurs infligent donc un traitement réservés aux invités. Les demi-nains désirant rejoindre la communauté des Duidhain, tout comme un enfant de n’importe quel autre peuple, doivent passer par plusieurs rituels afin d’épouser leur sang mêlé au sang du peuple. Une fois ces rituels accomplis, toutefois, les Duidhain font totale abstraction des origines de l’individu, maintenant intégralement l’un des leurs.

Conventions de noms

Une bonne majorité des demi-nains apprécient les sonorités de la langue naine, en accord avec la plupart des humains qui décident d’épouser un nain. Ils adoptent donc des noms d’origine naine plus souvent qu’autrement. Le nom de famille va de soi avec les coutumes et traditions de l’endroit d’où le demi-nain est natif.

Prénoms
Ce prénom dépend de la culture du parent qui l’a élevé, mais les prénoms nains sont populaires.