Humains

Souverains et occupants des plus grand royaumes que l'histoire n'ait connu, les Humains composent la race la plus nombreuse, autant en cultures différentes qu'en simple démographie. Ils possèdent une espérance de vie nettement inférieure aux autres races, maturant aux alentours de 20 ans et finissant leur vie longuement avant d'atteindre l'âge d'un siècle. Contrairement aux elfes et aux nains, les Humains sont de natures contradictoires, ce qui a toujours tôt fait de les replonger en conflits.

 
 

Aslandais

Citoyens du plus grand et plus fort empire du monde connu, les Aslandais sont composés d’une agglomération de multitudes de plus petites origines qui ont été petit à petit englobées par le royaume, puis le Saint-Empire d’Aslande. Loins d’être un monolithe culturel, les Aslandais s’entendent toutefois sur une chose : la place de Dieu et de la Foi des Piliers dans leurs vies.

Les gens les plus croyants du Vieux-Continent, toutes fois confondues, les Aslandais sont également reconnus comme étant les plus travaillants des hommes. Du plus humble fermier jusqu’à l’artisan le plus talentueux, nul ne peut prétendre que lorsque quelque chose doit être fait, un Aslandais ne saura s’y dévouer corps et âme. Malgré les louanges du progrès et de l’éducation qui sont chantés dans les églises de la Foi, les Aslandais sont généralement un peuple moins éduqué que la plupart des autres peuplades humaines, la majorité de leur population n’ayant pas réellement recours ou besoin aux savoirs plus avancés dans leur vie de tous les jours. On reconnaît aussi ces bonnes gens comme ayant le cœur sur la main, des êtres francs qui disent ce qu’ils pensent plutôt que de le cacher.

Les Aslandais sont généralement plus lents à accepter ce qu’ils ne connaissent ou ne comprennent pas. La plupart d’entre eux naissent, vivent et meurent dans un même village, sans jamais voir un étranger. C’est pour cela que lorsque les moins voyageurs d’entre eux rencontrent des gens d’autres contrées, véhiculant d’autres idées, ils peuvent se montrer moins accueillants, plus réticents à accepter ce qui vient d’ailleurs. Pour un Aslandais, le meilleur moyen de faire partie du groupe, c’est d’agir comme la majorité du groupe : ils acceptent donc rapidement un étranger qui adopte les coutumes du Saint-Empire.

Réfugiés et dépossédés

Parmi les Aslandais vivent un grand nombre de descendants des Céruléens qui ont mis le genou à terre pour le Saint-Empereur Nobastus Premier il y a désormais presque un siècle. Leur mère patrie dévastée, laissée à pourrir et servant à envoyer les pires criminels de l’empire vers une mort presque certaine, ceux-ci évoluent dans la société impériale avec la même liberté que tout autre citoyen du Saint-Empire. Par la grâce de Sa Sainteté, ils ont tous le droit de garder le dernier symbole de l’impie Cérule, c’est-à-dire le nom de sa lignée fondatrice, les ven Cérule. Badge d’identification, cruel rappel du destin de leur terre d’origine, ou simple cadeau offert par le Saint-Empereur, ces Céruléens ne sauraient dire.

Ils ne disposent pas de moins d’opportunités ni de privilèges que les autres citoyens, à la condition que, comme eux, ils rendent grâce à Dieu et respectent les Piliers et leurs lois. Certains Céruléens se sont même rendus jusqu’à œuvrer dans la cour du Saint-Empereur, rendant honneur à leurs nobles origines.

Foi et entraide

Soudé par une croyance en Dieu, ses anges et les Piliers de sa Foi, le Saint-Empire Aslandais amène avec lui un message de paix et de reconnaissance, d’aide envers son prochain et de dévotion à un paradis après la mort. Ils tendent à vouloir l’élévation de leurs semblables, et donc envoient de nombreux prêtres et évêques porter le Message de leur Foi dans les contrées voisines, désireux de les guider eux aussi sur le chemin vers l’Élysée. Ce que les états voisins peuvent percevoir comme une tentative de convertir leurs populations pour conquérir leurs terres, les Aslandais voient comme une main tendue vers la salvation de tous.

Les Aslandais sont connus pour leur remarquable capacité à s'entraider. Ils considèrent que la solidarité et le soutien mutuel sont essentiels pour le bien-être des ouailles du Saint-Empereur, et sont également réputés pour leur sens aigu de la responsabilité envers les autres membres de leur peuple, ce qui renforce leur cohésion et leur unité.

Noblesse et royauté

Le Saint-Empereur Nobastus Second siège au sommet de la hiérarchie du Saint-Empire Aslandais. Sa Sainteté n’est toutefois pas le seul architecte de la structure sociale impériale, et sa Cour Impériale est composée de représentants des divers villages et cités de l’empire, mais aussi de plusieurs organisations importantes qui opèrent dans la contrée. Le Saint-Empereur est aussi assisté par le Collège des Vicaires, qui en plus du devoir d’élire le le prochain Saint-Empereur, doivent lui servir de conseillers et le représenter dans les affaires assez importantes pour demander l’attention d’un dignitaire, mais trop petites pour mouvoir sa Sainteté.

Les représentants des cités de l’empire sont les Comtes, qui dirigent les cités, tandis que les plus petits villages sont gérés par des Vicomtes, qui répondent chacun au Comte de leur région. Exceptionnellement, la région de Clairefontaine est supervisée par un petit nombre de Charlemagnes, qui protègent les citoyens et leurs fermes.

Conventions de nom

Un citoyen de l’empire est normalement seulement doté d’un prénom, portant en lieu de nom de famille le nom de sa ville ou localité de provenance. Les noms de familles sont normalement réservés à la noblesse, qui se distinguent par leur lignée.

Une exception est faite pour les personnages descendus d’une famille céruléenne : ils prennent tous le nom de “ven Cérule”.

Lorsqu’un impérial jure le Serment de Fraternité, il choisit également un nouveau nom, un Nom Saint, en Mortelangue, qui n’est pas communément utilisé, sauf dans le cas des membres du clergé de la Foi des Piliers, qui porteront le nom comme un badge d’honneur. Un nom saint est typiquement terminé par la syllabe -us dans le cas d’un homme, ou par la lettre -a dans le cas d’une femme. Chez un individu qui préférerait un nom de genre neutre, la terminaison -is est la plus commune.

Prénoms masculins
Abélard, Jean-Marie, Francelin, Roland, Henri, Léonard, Mathias, Olivier, William, Hubert, Gaspard, Zacharie, Tristan, Armand, Théodore, Edgard, Cédric

Prénoms féminins
Sonia, Corrine, Pénélope, Hélène, Élisabeth, Eurydice, Maryvette, Arielle, Cécile, Luce, Marie, Mathilde

Noms saints
Redimivis, Nobasta, Escelsius, Ferranctis, Thérésia, Occisus, Sancfidis

Noms de famille issus de la noblesse
Boncheval, Des Auges, Ambred’or, Droitchemin, Chantebraises, Dorvais, Brisecadence

Noms de famille communs
D’Omberger, de Tournetombe, de Clairefontaine, de Rivenoire, de Havretempête


Valgaardiens

(En construction)

Les habitants de la froide Valgaard ont la réputation d’être endurcis, fiers et très patriotiques. Sous le règne de la reine Solveig Kjeldlanya, un fort vent de mécontentement souffle parmi les valgaardiens alors que l’ombre du Saint-Empire s’allonge sur le continent. Chez eux, la relation avec la mort est très profonde et spirituelle; les corps sont traités avec le plus grand soin même après le départ de l’âme, qu’ils soient réanimés ou non par un nécromancien. Le culte des héros anciens demeure très fort alors que des mythes d’actes légendaires sont chantés des Monts Blancs jusqu’à la mer. Avec l’établissement récent des Blótrefjarur dans la commune de Knjakr, au nord de la capitale, la renommée guerrière de Valgaard n’en est qu’ exacerbée. Pour se protéger du joug de la neige des steppes, les Valgaardiens se parent de fourrure épaisse ainsi que de nombreuses couches de tuniques, cuirasses et mailles indicatifs de leur tempérament pragmatique.  

Conventions de noms

Un Valgaardien généralement ne possède qu’un seul prénom, cadeau de ses parents, et un nom de famille. Son nom de famille réfère au nom de son père, qui lui porte le nom de son père avant lui. Une femme Valgaardienne porte similairement le nom de sa mère.

Prénoms masculins
Ulfar, Thorvedd, Pavel, Asmund, Svein, Ulrigg, Edvath, Hjalmar, Bjorn, Jorunn, Thelen,

Prénoms féminins
Gaarte, Solveig, Hild, Irma, Friga, Freyja, Astrid, Friede, Sirris, Aslaug, Eira, Ingrid, Rannhild

Noms de famille (MASCULINS)
Prénom du père+fal: Hallbjornfal, Arvinfal, Kyrfal, Askelfal, Zulfal

Noms de famille (FÉMININS)
Prénom de la mère+lanya: Sivlanya, Yrsalanya, Hildlanya, Ingridlanya, Friedelanya


Mirahdains

Dû au climat aride de la Mer de sable et de ses régions environnantes, les Mirahdains ont développé une grande créativité pour ce qui est de leur économie et de leur agriculture. Par le passé, la grande majorité de leur commerce se retrouvait dans l’échange d’épices, de céréales et de l’élevage d’animaux. Depuis le siècle dernier, Mirahd connut beaucoup d’avancements, en commençant par un projet étudié par les élèves de Kamirah visant à permettre l’utilisation de l’eau salée du Guilne - dans lequel la mer Mirale vient se jeter - pour créer un système d'irrigation près de la capitale qui alimente des fermes de produits plus variés. Avec cette nouvelle technologie débute un âge d’or pour le peuple du désert, qui produit maintenant non seulement des fruits résistants aux climats secs de leurs terres, mais aussi des huiles naturelles et des racines utilisées dans plusieurs suppléments alimentaires prisés dans le Saint-Empire aslandais.

Les Mirahdains trouvent aussi beaucoup d’affaires dans le domaine de la pierrerie et de l'orfèvrerie, avec la découverte de minéraux et métaux précieux dans la chaîne de montagnes au sud du continent. Déjà connus pour leur dextérité dans toutes sortes de situations, ils se dédient maintenant de plus en plus à un artisanat qui fait usage des richesses de leur sol, et leur commerce n’en est que plus opulent.

Deux côtés d’une même pièce

Selon les enseignements du temple du Silence de la Princesse, celle-ci se prive de sa propre voix afin que le peuple puisse être entendu à-travers elle. Acceptant cet honneur avec la plus haute gratitude, les Miradhains sont élevés à rendre grâce à la Princesse en se montrant délicats, furtifs et pudiques. Ils privilégient faire bonne contenance plutôt que créer un drame et impliquer plus de gens que nécessaire dans leurs problèmes personnels. Le peuple du désert économise souvent leurs mots puisque ceux-ci ont une valeur quasi divine à leurs yeux, de par le vœu de leur Princesse adorée. On dit donc d’eux qu’ils sont discrets, talent qui en mènera plus d’un vers les professions du secret, de l’assissinat ou du vol, où leurs voix seront tues pour le bien des autres. À l’opposé, les Mirahdains qui trouveraient une aversion à se salir les mains sont alors appelés à suivre une voie plutôt politique et d’ambassade, là où leurs mots auront un impact digne de la Princesse.

Bien qu’ils demeurent un peuple foncièrement bon, les temps sont durs et incertains pour les Mirahdains depuis la mort de la Princesse Evara, dont le Silence dura pour 5 décennies de pure adoration. Le peuple plonge à nouveau dans une période transitoire entre princesses et miracles, et certains jugent bon de se retourner vers de nouvelles foi pour garder espoir. 

Noblesse et royauté

À son père, feu le Sultan Abreshan al Ghali, succéda le Sultan Rihat al Ghali qui, malgré maintenant une quarantaine d’années à la tête du Sultanat de Mirahd et d’innombrables concubines, n’a toujours pas donné naissance à une Princesse pour reprendre le flambeau d’Evara. Sans Miracle derrière lequel se rassembler dans la foi, le peuple du désert perd petit à petit espoir en leur dirigeant, causant une tension grandissante au sein du continent.

Le Sultan Rihat gouverne entouré du Conclave Mirahdain. La capitale est gouvernée par les vizirs - honnête équivalent d’un comte Aslandais - qui sont choisis parmi les chefs des districts et assistent la Cour sultane. Présents également à la Cour sont les quatre Caliphes d’Al-Hasarem, ainsi que leurs Iudex et Servants, et la Princesse, s’il y en avait une.  

Bien que l’autorité du Sultan soit la seule qui ait un poids réel dans les décisions du Sultanat, les Caliphes ont un rôle très présent dans les discussions politiques en l’absence de leur Miracle. En effet, sans Princesse derrière laquelle cacher leur influence, les dirigeants religieux ont peu, voire aucun pouvoir et craignent de voir leur temple tomber. Une pression immense est posée sur les épaules du Sultan Rahit de produire une héritière sacrée pour le trône de la Chapelle des Larmes afin que tout le peuple se ralie à lui pour de bon et que sa famille demeure intouchable. Ainsi, le Sultan accueille dans son harem près d’une cinquantaine de femmes de toutes classes et toutes origines confondues en espérant que l’une d’elle serait la mère de sa première fille.

Conventions de noms

Le nom d’un Mirahdain est généralement composé d’un ou deux prénoms, choisis par les parents, ainsi que du nom de famille de leur père. Si le père est inconnu ou que l’enfant est un bâtard, il se voit attribué le nom de famille Asaref, qui veut dire «offrande, celui qui est offert» en langue mirahdaine.

Prénoms masculins
Khalim, Hassimir, Jawhad, Yassine, Salim, Musef, Amil, Maajdi, Basim

Prénoms féminins
Reema, Evara, Saffran, Khadija, Najeema, Zaaida, Sulama, Layaali

Noms de famille
Sharif, Selim, Hassan, Abdi, Azam, Nasih, Kaad, Samut